Ça y est, la période des couches touche à sa fin et très bientôt vous espérez que votre enfant passera le cap et se tournera vers les toilettes. Si par habitude on propose le pot aux enfants qui sont en plein apprentissage de la propreté, sachez que le « réhausseur de toilette » ou encore le « réducteur de WC » sera sans doute votre meilleur allier pour parvenir à quitter les couches !
Très souvent, les enfants sont impressionnés par le trou des toilettes et ont pour appréhension la peur de tomber dedans. Avec le réhausseur de toilette, le siège s’adapte parfaitement à la morphologie de votre enfant pour l’aider à surmonter cette petite crainte. Avec les modèles simples, vous l’aiderez à s’asseoir sur son réducteur afin qu’il fasse ses besoins. Avec les modèles comprenant un marche pied, l’enfant est presque autonome, il peut se hisser jusqu’aux toilettes et s’installer seul, ce qui leur plait très souvent !
Voici une sélection des réducteurs qui sont adaptés et dont les matériaux conviennent à nos petits.
Les meilleurs réhausseurs de toilette pour bébé
Comment aider mon enfant à aller sur le réhausseur de toilette ?
La propreté n’est pas un apprentissage facile, et la première chose à rappeler est que chaque enfant est différent, qu’il n’y a pas d’âge spécifique pour le démarrer. Le signe qui montre que votre enfant est prêt à maîtriser sa vessie est le moment où il parvient à monter les marches d’un escalier en alternant chaque pied, sans trop de difficulté. Lorsque vous observez que votre enfant est prêt, il est important de l’accompagner sans pression dans cette transition qui lui fait quitter son statut de bébé pour très bientôt partir sur les bancs de l’école… 🙂
Deuxième règle d’or : les accidents font partie du jeu ! Il ne faut en aucun cas gronder ou punir votre enfant en cas d’accident, cela fait partie intégrante de l’apprentissage. On lui parle, on le rassure, et on l’encourage à mieux faire pour les prochaines fois ! L’idée est de lui proposer régulièrement de l’accompagner aux toilettes et d’observer les signes. S’il se dandine sur lui-même, vous pouvez être sûr que c’est proche ! Encore une fois, accompagnez mais ne forcez pas, cela pourrait créer un blocage.
Une fois que votre enfant accepte d’aller aux toilettes, positionnez le réducteur et montrez-lui qu’il ne pourra pas tomber, que c’est fait exprès pour lui, pour l’aider à faire ses besoins « comme les grands ». Une fois assis dessus, essayez de détendre l’atmosphère sans trop le distraire : oui, les toilettes sont un lieu où doit être détendu mais non, ce n’est pas un jeu, on ne peut pas faire n’importe quoi. Une fois fini, responsabilisez-le en lui montrant comment s’essuyer et proposez-lui de tirer la chasse d’eau. Dites-lui que vous êtes content mais ne le félicitez pas avec démesure ! Restez bienveillant et raisonnable, c’est parfois un long chemin… 🙂
Le réducteur de toilette Bamny
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A-t-on forcément besoin du pot pour la propreté de son enfant ?
L’étape du pot n’est pas obligatoire, d’ailleurs nombreux sont les enfants qui décident de louper cette étape car ils veulent directement faire sur les toilettes, comme les grands. Cela dit, si cette étape n’est pas obligatoire, elle permet souvent d’amorcer le sujet et d’amener petit à petit la transition entre la couche où l’enfant fera ses besoins debout, et le pot où il apprend qu’il faut s’asseoir et où il peut facilement se positionner sans l’aide d’un adulte et sans risquer de tomber.
« Il aura le déclic » : le mythe de la propreté des enfants ?
Oh vous l’avez entendu et ré-entendu, on vous a dit « ne force pas, il aura le déclic tout seul ». Mais voilà, vous avez un léger doute car votre enfant semble se plaire dans ses couches et dans son rôle de bébé. Alors, non, le déclic ne vient pas tout seul ou en tous cas, pas chez tous les enfants, par contre, oui, on observe très souvent un déclic. Nous nous expliquons : il n’est pas rare que du jour au lendemain, votre enfant ait intégré la notion de « se retenir » et réussisse à l’appliquer quasiment sans accident en journée. Par contre, nous pensons que c’est là la résultante de quelques encouragements et démonstrations parentales, qui consistent à lui parler, à lui expliquer, à lui montrer, à l’encourager et à le soutenir dans cet apprentissage. Il y a des jours avec et des jours sans, des avancées et des reculs, parfois même des périodes de rejets… jusqu’au jour où… le fameux « déclic ». Alors chers parents, vous pouvez parfois vous trompez sur des approches et faire des erreurs mais ne doutez pas de votre petit loulou, il va y arriver, il faut juste lui laisser le temps…